Le Symphony of the Seas a quitté les chantiers navals STX de St Nazaire pour rejoindre Miami après une saison de croisières en Méditerranée. Le Symphony of the Seas est une commande américaine pour la compagnie Royal Caribbean Cruises mais le marché des grands navires de croisières s’est rapidement mondialisé, représentant ainsi une grande partie de l’activité des chantiers navals européens. Les navires s’y succèdent à une cadence rapprochée.

Des navires de croisières de plus en plus grands

Deux ans avant le Symphony of the Seas, c ‘était l’Harmony of the Seas qui quittait St Nazaire, toujours pour Royal Caribbean, en juin dernier c’était le Meraviglia pour MSC Croisières. Chaque fois le bateau est plus gros, plus impressionnant. Pour le Symphony of the Seas ce sont 362 mètres de long qui peuvent accueillir 8000 personnes à son bord, passagers et membres d’équipage. On y trouve aussi une patinoire. Concernant le Meraviglia, il se revendique comme le premier paquebot d’Europe avec 315 mètres de long. Cette fièvre de construction s’explique par la croissance du secteur, de 7% sur l’année avec la barre des 25 millions de passagers dans le monde dépassée. L’importance de la croisière dans le tourisme a quintuplé en 20 ans.

Le marché de la croisière ça poursuivre son développement

Les compagnies de croisières passent commandes pour de nouveaux navires de croisières qui peuvent parfois atteindre le milliard d’euros. A l’horizon 2025 quelques centaines de paquebots seront sortis des chantiers navals. Les compagnies espèrent donc voir tripler le marché de la croisière d’ici 2030 avec à la clé la création de 900 000 emplois.

Quelles sont les places de la France et de l’Europe dans la croisière ?

C’est aux Etats Unis qu’à démarré le succès des croisières. Avec le développement du transport aérien, les américains ont compris qu’ils devaient reconvertir leurs paquebots. Ils les ont ainsi transformés pour les rendre plus luxueux et les ouvrir aux touristes. Le marché européen a suivi mais avec du retard. Ce sont les croisiéristes allemands et britanniques qui ont permis son développement.

Les français, eux, sont encore loin derrière. Pas de grand armateur non plus, c’est donc les compagnies étrangères qui font tourner les chantiers de St-Nazaire.

Chez STX-France, ce sont d’ailleurs bien sur les américains que l’on compte dans les prochaines années.

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